Formation,


Lälli Goulamoussene, étudiante en M2 ITC et sportive de haut-niveau en Taekwondo

Lälli Goulamoussene partage son temps entre son master 2 Ingénierie Technico-Commerciale en alternance, ses entraînements et ses compétitions de Taekwondo. Cette sportive de haut-niveau a notamment été championne de France universitaire en 2018.


Pouvez-vous vous présenter ?

Agée de 23 ans,  je suis actuellement en M2 ITC (Ingénierie Technico-Commerciale). J'ai obtenu un DUT en Chimie à Poitiers, une licence pro Plasturgie à l'IUT du Bourget du Lac puis un M1 Chimie à Lyon 1. 

Je pratique le Taekwondo depuis l'âge de 6 ans. J'ai commencé sur mon île natale, la Réunion, et j'évolue maintenant au sein du club Rocamora à Villeurbanne. J'ai été Championne de France universitaire en 2018 et j’ai obtenu la médaille de bronze aux Championnats de France Elite Seniors en 2017 et 2018. 

Titre de Championne de France universitaire | Sur le podium des Championnats de France Elite Seniors


Pourquoi avez-vous choisi de faire le master 2 ITC ? Que vous apporte cette formation ?

J'ai choisi le Master ITC parce que le programme du Master me plaisait beaucoup et correspondait au final vraiment à ce que je suis. Je me suis beaucoup cherchée durant mes études et je me suis rendue compte durant mon M1 que je ne voulais pas travailler dans la recherche. L'avantage de ce master est que l'on n'oublie pas la formation scientifique qu'on a faite initialement, on lui rajoute un (gros) plus qui est la compétence commerciale ou encore marketing, ce qui est mon cas actuellement. 


Comment articulez-vous vos études avec votre quotidien de sportive de haut-niveau ?

J'essaie d'organiser au mieux ma vie d'étudiante et de sportive. L'alternance me permet aujourd'hui une certaine liberté car mon entreprise apprécie beaucoup mon projet sportif. J'ai eu la chance de bénéficier dès le début de mes études de certains aménagements pour mes compétitions et mes entraînements. Actuellement, je gère un peu toute seule, je m'entraîne en club et en salle de sport. Je suis suivie de près par le club de Poitiers qui fut mon premier club en métropole et chez qui je suis toujours licenciée. 

Cette vie demande beaucoup d'organisation et de sacrifices mais elle me convient bien. 


Avez-vous fait reconnaître votre statut d’étudiante sportive de haut-niveau par l’Université ? 

Oui, depuis ma licence pro j'ai bénéficié du statut Sportif de Haut Niveau (liste ministérielle) et l'Université a été compréhensive à ce sujet. J'ai fait les démarches nécessaires à chaque fois pour pouvoir obtenir ce statut au niveau universitaire. Depuis 2 ans, à Lyon 1, Monsieur Blalouz me suit. Il est très disponible pour les athlètes et les professeurs lorsqu'ils ne sont pas au courant des avantages de ce statut. 

Cela m'a apporté une certaine sérénité et une meilleure organisation. Les professeurs sont plus compréhensifs à mon égard (sans faire pour autant de différence évidemment). 


Auriez-vous des conseils pour les étudiantes et étudiants exerçant une activité sportive de haut niveau en parallèle de leurs études ?

Pour les étudiants SHN comme moi qui ne sont pas en équipe nationale, je pense qu'il est essentiel tout d'abord de croire que c'est possible d'allier sport et étude. C'est très important ! Il faut aussi se dire qu'on devra travailler plus dur que les autres, être conscient des sacrifices, du travail que cela demande.

Aujourd'hui je suis très heureuse de pouvoir m'épanouir aussi bien dans mes études que dans mon sport. 

 


Côté actualités sportives, les prochains rendez-vous importants pour Lälli seront :

  • le Championnat de France Elite Séniors, le 2 février à Lyon ;
  • le Championnat d'Europe des clubs du 23 février au 3 mars en Grèce ;
  • le Championnat de France universitaire le 30 mars à Nantes ;
  • les EUSA Games (Championnats d'Europe universitaire) du 31 juillet au 3 aout à Zagreb, Croatie ;
  • puis différents opens internationaux en Europe (Luxembourg, Pays-Bas, Espagne...). 

 

Merci à Lälli GOULAMOUSSENE pour son témoignage.
Si vous êtes aussi SHN et étudiante ou étudiant,
sachez que vous pouvez 
faire reconnaître votre statut auprès de l'Université


Publié le 20 décembre 2018